Ce soir à au Méridien Tahiti , deuxième soirée du Tahiti Festival Guitare 2013
Envoyée vendredi 08 mars 2013 à 22:44:00
Ce soir au Méridien , à la demande de nombreuses personnes présentes hier soir lors de la soirée d'ouverture du Tahiti Festival Guitare 2013, Jean-Charles Guichen et Claire Mocquard remonteront sur scène en ouverture de la deuxième soirée avant Mask Ha Gazh, Taÿfa et Toa ' Ura
Vendredi 8 et Samedi 9 mars 2013
Grands concerts celtiques – Grande scène Plantation à partir de 18 heures
Scène locale
Concert Mask Ha Gazh
Concert Taÿfa
Concert Toa Ura
Taÿfa
C'est en 1992 que démarre l'expérience Taÿfa («sales mômes»). En juillet de cette année-là, le chanteur kabyle Farid Aït-Siameur, installé en Bretagne décide de créer un groupe avec ses amis bretons qui marquerait la rencontre des cultures musicales celtes et berbères. Unir les deux musiques qui indéniablement sont riches de points communs au pur niveau musical.
Le groupe prend forme avec quatre autres musiciens, Philippe Collas, José Larraceleta, Olivier Carole. L'année de leur formation, ils font quelques dates au théâtre de Bejaïa en Kabylie - Algérie (dans le cadre d'un contrat d'amitié entre la ville de Brest et Bejaïa). Ce voyage les renforce dans leur volonté de métissage musical. Mais ce sont les textes, primordiaux chez Taÿfa et presque exclusivement signés de Farid, qui donnent un ton engagé à leur répertoire (les peuples opprimés, les intégrismes qui façonnent le monde d'aujourd'hui, etc.), tout en cultivant des musiques joyeuses signées de tous les membres. En 1994, sort leur premier album éponyme. Taÿfa participe à de nombreux festivals en Bretagne, mais leur renommée prend vite une ampleur nationale. C'est surtout à la sortie de leur deuxième CD début 98 que la qualité de leur démarche est célébrée par la critique. L'album "Awal" ("mot" ou "parole") se veut porteur d'espoir.
Aux sons celto-berbères, le groupe insuffle une touche rock et reggae à l'ensemble de ses compositions. Outre d'incessantes tournées en Europe, le groupe a eu l'occasion de tourner à travers le monde, porte
drapeau de la world music française en compagnie de Rachid Taha et de l'Orchestre national de Barbès. Ils ont sillonnés quelques villes des États-Unis (New York, Washington et Los Angeles) en juillet 1998, en cette même année ils étaient les invités du Festival musiques d’ailleurs à Tahiti .
Le 29 février 2000, Taÿfa sort son troisième album "Assif". Dans la foulée, ils repartent en tournée avec un passage au Festival Chorus des Hauts-de-Seine en région parisienne. Depuis Taÿfa n'a pas cessé de travailler. Participation à plusieurs créations, dont celle de la formation de Seven Reizh pour 2 albums (Strinkadenn et Samsara) un voyage dans le rock progressif. En 2005, le Bagad Cap Caval a sollicité Farid Aït Siameur, chanteur du groupe dans le cadre d’une création Ijin qu’il réalisait pour la scène.
Cette rencontre a été déterminante dans l’évolution de la musique. En effet, Jusqu’alors, Taÿfa n'avait pas travaillé avec des grandes formations de ce type, qui plus est avec une forte dominante d’instruments traditionnels (bombardes, cornemuses, percussions...). Cette présence au coté de Taÿfa donnera au spectacle une couleur, une présence, un supplément d’âme indéniable. De cette rencontre est né un album live en 2011. Taÿfa sera présent au 6ème Tahiti Festival Guitare avec Farid Aït Siameur au chant, Mickaël Bourdois à la batterie, Olivier Carole à la basse, J.C Normant au clavier, Hervé Le Floch à la cornemuse écossaise et Stéphane Kerhiuel à la guitare.
Mask Ha Gazh
1998. Début d'une aventure... Mask Ha Gazh. C’est comment faire de la musique actuelle et pêchue avec des instruments traditionnels. Faire partager un instant de convivialité au plus grand nombre, quel que soit l’endroit ou le moment, pourvu que cela soit la fête et la bonne humeur”. Entre ska et rock celtique ...
Le quartet continue à cultiver cette philosophie festive, art de vivre à la Bretonne. Plus de 1200 concerts de villes en villages, de régions et en pays à travers toute l'Europe. 2 albums studio, 2 albums Live et un DVD. Mais plus que cela, surtout des milliers de rencontres et de souvenirs autour de la musique. De façon résolument originale, ils revisitent la musique celtique, dépoussièrent les flûtes et bombardes, et rendent toute leur énergie aux guitares, cuillers et sabots percussifs. Un groupe de scène détonnant, dont l'unique but est de voir les gens bouger et sourire... Ils vous feront voyager au fil de leurs chansons, de mers en tempêtes, de contrées mystiques en plages ensoleillées...
2012. Ils reprennent la route, des projets plein la soute, pour une année riche qui risque de vous surprendre... Luc Le Squer - Chant et percussions (sabots, cuillers, bodhran) Christophe Cantin - Flûtes et bombardes - Jérémy Lancézeur – Guitares
Scène locale
Pour la partie locale, Le Collectif Tahiti Rock invitera sur scène quelques-uns des meilleurs guitaristes du Fenua et plusieurs anciens candidats du Tahiti Espoirs Guitare qui aujourd’hui se produisent en Polynésie.
Toa ‘Ura
Le groupe polynésien Toa ‘Ura pour sa part clôturera les deux soirées du vendredi et du samedi. Composé de 7 musiciens choristes et de danseurs, le groupe musical TOA’URA a atteint sa maturité en 2003. Symboliquement TOA’URA signifie Guerriers Rouge, ce sont les ARIOI d’autrefois, les guerriers du Roi.
TOA’URA est avant tout un groupe à forte personnalité, composé de passionnés de musique locale, internationale et de professionnels de la danse polynésienne. La motivation est grande et les sources d’inspiration multiples. C’est un groupe qui se veut expressif, regroupant les sons traditionnels et modernes au sein d’un même spectacle pour partager l’amour de la musique polynésienne et la frénésie de la danse.
La billetterie est ouverte à Casino Punaauia et au Méridien 47 07 34