Pascal Gallet : y-a-t-il un summum ?
Envoyée mercredi 08 mai 2013 à 21:58:00
Musique En Polynésie accueillait mardi soir , dans le beau salon Matisse du Méridien Tahiti, le pianiste Pascal Gallet.
A l'image de la Rencontre qu'il avait eu le matin même avec les élèves de la Classe CHAM du Collège de Tipaerui, l'interactivité proposée par l'artiste , imprime rapidement le "ton" de la soirée, le public ne sera pas que récepteur, mais aussi miroir de l'âme du pianite qu'exacerbe les sonorités de l'instrument.
La prolixité du Maître dans la présentation des oeuvres, des anecdotes vécues au contacts des plus grands (Messian, Duchâble, Fontanarosa, Teresa Llacuna,etc), dresse en un instant furtif le décor d'une oeuvre éphémère, partagée d'un soir, presque sans limite ..., et où l'artiste livre sa grande passion, son immense musicalité, un talent rare, avec beaucoup d'humanité, d'humilité et de simplicité.
La Lettre à Elise introduit l'immense "Sonate appasionata" , qui pourrait être à elle seule l'oeuvre de la soirée, tant l'interprétation exceptionnelle a surpris et conquis les mélomanes et les profanes d'un soir!
Un très article est proposé sur cette oeuvre à l'adresse suivante : http://www.musiclodge.fr/article-ludwig-van-beethoven-sonate-appassionata-72400812.html
Une pause méritée, et le deuxième partage débute avec quatre préludes de Debussy, très peu entendus sous nos tropiques et dont Pascal Gallet termine l'enregistrement sur un CD prévu pour la fin de l'année.
Une re découverte de l'un des plus grands compositeurs de la musique impressionniste !
Puis Pascal Gallet va se livrer et dire sa passion pour la Musique de film, qui permet de contourner le "formatage" des medias et des productions, pouvant occulter la Musique dite "Classique" par des préjugés et sa méconnaissance .
La Musique de film pourrait être ce "témoin-relais-lien vectoriel" de la Musique dite "classique" avec la jeunesse , Musiques pourtant si fusionnelles... l'artiste en joue la preuve, mélomanes et profanes restent pantois et surpris mais convaincus.
Le final (provisoire!) de cette soirée est en la preuve avec la magnifique transcription qu'a réalisé le compositeur Vladimir Kosma pour Pascal Gallet : "Le grand blond". Un oeuvre riche et d'une grande complexité technique comme un point d'orgue d'un moment musical intense.
Ce n'est pas connaître la soif musicale de la salle ni l'immense générosité de l'Artiste qui reviendra à plusieurs repirses partager et remercier les amis de cette soirée musicale.
A jeudi Maître, avec quelques surprises!
Photographies, prises de vue : Florian Charreard et Jacques
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