La Harpe Celtique de Catherine NGUYEN à Tahiti
Envoyée samedi 21 octobre 2017 à 16:15:00
Pour l'un des derniers rendez-vous musicaux de 2017,
Musique En Polynésie invite la Polynésie à découvrir la Harpe Celtique.
c'est la Harpiste Catherine N GUYEN qui en sera l'ambassadrice.
Il est possible désormais de réserver et régler sa place ligne sur le lien suivant:
MINI SITE : https://www.weezevent.com/recital-de-harpe-celtique-par-catherine-n-guyen
Cela offre plusieurs avantages:
-pas d'attente à l'entrée du Récital,
-une place privilégiée à proximité de l'artiste,
-une facilitation des tâches des bénévoles de l'Association...
Catherine NGUYEN et sa Harpe Celtique
à l'arrivée à Tahiti Faa'a ce 20 octobre 2017
Pour le plaisir des journalistes et de TNTV (merci à Tamara Sentis)
Catherine NGUYEN teste la bien portance de l'instrument
après 22 heures de vol et un changement climatique exceptionnel !
Un petit aperçu dans des conditions audio assez "précaires"
https://www.facebook.com/paiyi.yeung/videos/10156729849561679/
(Merci à Paiyi Yeung)
Le premier rendez-vous musical est proposé
dimanche 22 octobre 2017 à 17 heures
à l'Hôtel Le Méridien Tahiti
Biographie Catherine NGUYEN
Catherine N Guyen (Ngọc Sương "Perle de rosée" en vietnamien) est de Nantes.
Après l'obtention d'une médaille d'Or en grande harpe au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes elle décide de se consacrer exclusivement à la harpe celtique.
Elle remporte plusieurs prix:
- Médaille d'or en harpe celtique au CRR de Nantes dans la classe de Marylène Bouchaud
- Premier prix au concours International UFAM à Paris
- Prix Kan ar Bobl
- Prix ARCoDAM du festival international de harpe celtique de Dinan
En 1991, elle est titulaire du diplôme d'état et enseigne la harpe celtique au CRR de Nantes. C'est dans sa classe que se sont rencontrées Aurore Bréger, Clotilde Trouillaud et Marie Wambergue qui forment le trio des Fileuses de Nuit.
Pendant plusieurs années elle se produit en duo de harpes celtiques en compagie de Marie Wambergue.
En 2003 elle rencontre le flûtiste Yves Brisson avec lequel elle forme le duo LAZULI.
Cette rencontre fructueuse sera axée sur le métissage des cultures, des styles et sur la création.
La Harpe ...
La harpe émerveille et fait écho aux images célestes des livres d’enfants, à ces histoires de châteaux et de princesses, à ces mythes antiques, Apollon et sa lyre, le Roi David et sa harpe, ou encore à la jolie Duchesse et son célèbre air de harpe dans les « Aristochats » de Walt Disney.
Regardez bien une harpe, et voyez comme sa forme ressemble à… un cœur. Un instrument que l’on doit prendre dans ses bras ne peut qu’avoir cette générosité d’âme reconnaissable à ce son si particulier, profond et insaisissable, rassurant et limpide.
La harpe est un des instruments les plus anciens. Elle est polyphonique, de la famille des cordes pincées. En effet, le son dépend directement du pincement des cordes par les doigts. On utilise tous les doigts de chaque main… sauf l’auriculaire !
A la façon du piano, il suffit de tirer sur la corde pour jouer une note. Pour pouvoir se repérer, les FA sont colorés en bleu, et les DO en rouge.
De simple « arc musical » pendant l’Antiquité, elle a vu au fil des siècles son nombre de cordes augmenter, et sa facture se modifier. Le mot "harp" est issu de mots anglo-saxons, allemands ou scandinaves anciens dont la racine signifie "plumer" ! Au XIII ème siècle, le mot a été appliqué spécifiquement à la harpe triangulaire. Le terme Gaélique "cruit" désignant un instrument à cordes filées étant également utilisé à l'époque. Plus tardivement, le mot "clarsach" ou "clairseach" fut employé en Ecosse et en Irlande. Il semble que le mot "harp" désignait alors plutôt la harpe européenne à cordes en boyau alors que "clarsach" décrivait la harpe celtique à cordes filées.
Au cours du XVII ème siècle, la largeur de ces instruments augmenta afin d'atteindre 34 cordes ou plus. Puis, la hauteur progressa également pour atteindre plus d'un mètre cinquante. Les modèles utilisés en musique celtique se distinguent de l'instrument classique des orchestres symphoniques par leur moindre composante technique : n'ayant pas de système de pédale qui permet de moduler les gammes diatoniques, la harpe celtique offre néanmoins au musicien une gamme complètement chromatique par un système de clés moins maniable que les pédales, mais plus adapté aux airs traditionnels. C’est en 1660 qu'est inventé ce mécanisme de crochets : actionné par la main du harpiste, le crochet pousse la corde, la raccourcit, et l’élève d’un demi-ton, ce qui lui permet de nouvelles possibilités de tonalités.
Les deux plus anciennes harpes celtiques conservées intactes à l'heure actuelle remontent au XV ème siècle et sont tellement semblables qu'elles semblent avoir été fabriquées de la même main !
