Musique En Polynésie 38 années de passion et de partage

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Messages de nos amis Musiciens et concerts: N°3 Jean-Jacques BORDERES 23 mars 2021

Envoyée mercredi 24 mars 2021 à 20:27:00

Un envoi partiel de la Newsletter a été transmis par erreur , en voici le contenu complet:

 

 

 

Ecoutez le message de Jean-Jacques BORDERES:

 

  https://youtu.be/fzmY_QBLyBg

 

Musique Des Andes avec le Trio Boliviano

 

Ce trio de "musiciens Boliviens" a fait découvrir aux publics polynésiens les musiques envoûtantes de l'Altiplano et les rythmes tropicaux de l'Amazonie , aux sons du charango, de la guitare et des flûtes des Andes .

 

 El trio boliviano (2).jpg

 

Abel Hurtado Barrancos est un des maîtres du charango en Bolivie. Président de la société Bolivienne du charango, luthier et inventeur du charango électrique, il est aussi compositeur et ingénieur du son de son studio d'enregistrement dans la ville coloniale de Sucre. Au cours de ses voyages, il n'a de cesse de faire partager sa passion pour les musiques de son pays et son petit instrument à cordes, le charango, cousin Bolivien du ukulele Polynésien.

 

Jean-Jacques Bordères , un des français qui connait le mieux la culture et la musique Boliviennes compose, chante et joue toutes les flûtes des Andes (Quena  et zampona ( la flûte de pan Bolivienne), qu'il fabrique lui même.

 

Avec Abel, ils ont formé un  duo en Bolivie et  enregistré de nombreux disques ensemble.


Clider Palacios Suyo accompagne Abel à la guitare au cours de ses récitals et à joué  avec des groupes prestigieux en Bolivie.

 

En mai 2010 , ils ont proposé cinq concerts en Polynésie française dont un à Bora-Bora et un autre inoubliable sur une pirogue double sur le Lagon de Punaauia "al puesta del sol" (au coucher de soleil !).

 

Mais quelques grands classiques ont été aussi proposés :

 

El condor pasa, est une œuvre théâtrale musicale classée traditionnellement comme zarzuela, à laquelle appartient la célèbre mélodie du même nom. La musique a été composée par le compositeur péruvien Daniel Alomía Robles et les paroles écrites par Julio de La Paz (Julio Baudouin) en 1913 mais la pièce ne fut publiée qu'en 1933 au Pérou, elle a été déclarée comme appartenant au Patrimoine Culturel de la Nation en 2004 .

Que nadie sepa mi sufrir , qui est devenu après l'adaptation de Michel Rivgauche LA FOULE , rendue célèbre par Edith Piaf  puis aussi Amor de mi amores dans sa version espagnole .

 

Llorendo se fue  créé par le groupe bolivien  de musique andine Los Kjarkas avant que des producteurs français qui s'étaient rendus au Brésil aient rapporté le rythme qui deviendra  la lambada en France  , après quelques années de procédure les droits d'auteurs sont revenus à Los Kjarkas !

 

La découverte du CHARANGO

 

Le charango est un instrument de musique à cordes pincées inspiré de la guitare  et originaire de Bolivie, de la ville de Potosí, au XVIIe siècle. Suite à l'arrivée des Espagnols en Amérique, les indigènes s'inspirèrent de la guitarrilla ou du timple  pour créer ce petit instrument qui s'est répandu dans tous les pays andins : Argentine, Chili, Pérou, Bolivie, Équateur (pays).

Les premiers charangos étaient construits en utilisant une carapace de tatous de petite taille, appelés en indien kirkincho, comme caisse de 

Cette pratique se poursuit bien que certaines races de tatous soient protégées. Cependant, l'utilisation du bois pour la caisse de résonance est de plus en plus fréquente, les meilleurs charango en étant conçus d'une seule pièce.

 

Il est monté de dix cordes (cinq doublées) en nylon (voire en boyaux ou en métal) accordé le plus souvent en sol-sol, do-do, mi-MI, la-la, mi-mi, de la dixième corde vers la première corde, chaque chœurs étant accordé à l'unisson, à l'exception du mi des 3e cordes qui ont une octave de différence. L'ordre des cordes est atypique : la corde la plus grave est donc le MI (corde 3a), puis sol (5e cordes), la (2e cordes), do (4e cordes) et mi (1res cordes et corde 3b). Le chevillier peut être soit à l'ancienne, soit moderne, avec des chevilles soit à friction, soit à mécanisme. Le manche est fretté.

L'accord ressemble donc à celui du cousin le Yukulele, mais le charango possède une cinquième corde doublé le mi.

Il existe trois tailles de l'instrument :

* waylacho ou kalampiador (aigu)

* charango (médium)

* ronrroco (grave).

On y joue essentiellement la musique folklorique des pays andins : carnavalitos, bailecitos, huaynitos, cuecas, yaravíes, san juanitos (en Equateur)... Le rythme "Huayño" est de loin l'un des plus populaires joué dans les villages de l'Altiplano bolivien. Le grand air " El condor pasa " est basé sur cette mesure : 2 mains descendantes et 1 montante.

 

Bien entendu, les meilleurs Charangos se trouvent dans la ville historique de Potosi, mais de très bons artisans sont situés à La Paz dans le quartier ( touristique ) de la Cathédrale de San Francisco.

Abel HURTADO BARRANCOS, est un des meilleurs luthiers boliviens, il a mis au point le premier charango électrique qu'il a présenté lors de ses concerts à Tahiti.

 

LA RENCONTRE DES CULTURES

 

En accord avec du Directeur du Conservatoire Artistique de Polynésie française des rencontres avec la classe de Yukulele de David Kimitete et de percussions de Hans Faatauira avaient programmées.

 

 Quelques extraits réalisés par Jean-Jacques BORDERES pendant le confinement :

 

https://youtu.be/XuHpuFTot5U

 

https://youtu.be/OJKpAh8tmF0

 

https://youtu.be/e-wVIS0B0Ew

 

 Jean-Jacques BORDERES et Abel BARRANCOS:

https://youtu.be/aQUkG7U6yTk

 

Abel BARRANCOS dans son studio:  https://youtu.be/itLYnJeL9rM

 

Jean-Jacques BORDERES et le Groupe “Sin fronteras “ et deux très grands chanteurs Boliviens Esther MARISOL et Wilson MOLINA

 Concert en Guyane en 2015 :  https://youtu.be/duLSsbXGj5g

 

 

 


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